Encéphalopathie et prions
samedi 24 octobre 2009 par Erwan Le Fol
Le prion dérive d’une glycoprotéine qui existe naturellement chez tous les mammifères et donc chez l’homme. Pour des raisons encore mal comprises, cette protéine peut se replier et modifier sa conformation spatiale, elle devient alors pathologique et on l’appelle « prion ».
Le repliement anormal de la protéine sur elle-même empêcherait notre organisme de l’éliminer. C’est donc l’accumulation de prions dans le cerveau qui provoquerait la destruction des neurones. Cette perte massive des cellules nerveuses bouleverse les grandes fonctions vitales et conduit à des troubles psychiques graves. Elle aboutit, à terme, à la mort du patient. La période d’incubation est très variable et peut atteindre des dizaines d’années avant que les troubles n’apparaissent.
Erwan Le Fol
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